Raymond Vanier, journal d’un pilote de guerre (1914-1918)

Lorsque Raymond Vanier (1895-1965) pousse le 15 septembre 1914 la porte du bureau d’engagement volontaire, il n’a déjà en tête qu’une seule obsession : devenir pilote. D’abord versé dans l’artillerie, il connaît les secteurs très exposés de l’Artois et de la Champagne, puis ceux de Verdun et de la Somme. Canonnier, il se fait parfois cavalier, mais aussi téléphoniste et même à l’occasion fantassin. Il gagne là ses premières citations et y reçoit ses premières blessures.

Tout change pour lui en mars 1917, quand il est appelé pour commencer­ sa formation de pilote militaire. Il rejoint en juillet sa première unité combattante, l’escadrille N 57, où il côtoie son premier « as », le lieutenant Chaput, puis le grand Guynemer. Là commencent les patrouilles de haute altitude et la véritable chasse aux avions et aux ballons d’observation allemands. Le matériel est encore loin d’être au point ; les pannes et accidents se multiplient et beaucoup de ses camarades pilotes y laissent la vie. Lui-même, « modèle d’énergie et d’audace », est blessé à plusieurs reprises mais, à la fin de la guerre, il totalise quatre victoires homologuées.
Dès le début du conflit, il commence le journal qu’il va tenir scrupuleusement jusqu’en 1919. D’une précision rare, ce document nous livre le récit objectif d’un parcours de vie exceptionnel au cœur d’une guerre impitoyable.

Édition établie par François Bordes

broché – 14,5 x 22 cm – 256 pages + cahier couleur de 8 pages – mars 2017 – 23 euros – ISBN 978-2-86266-751-5

Revue de presse :